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chose

J'ai grandi j'me suis découvert des angoisses
Mes guêpes me tournent autour en dégustant des framboises
L'amour c'est si joli, ça prend tellement de place
J'suis dans l'attente d'un message, c'est nous deux seules en silencieux
Y'a une distance, j'veux pas mesurer l'écart
Mon corps, mon cœur, ma tête un champ de bataille
Match nul, j'ai plus qu'à r'mélanger les cartes 
Match nul, j'ai plus qu'à r'mélanger les cartes 

Et c'est vrai, que, j'ai peur
Le vase n'a pas débordé mais j'y ai laissé quelques fleurs
Et c'est vrai qu'il, fait sombre
L'esprit figé devant ce théâtre d'ombre et
C'est vrai qu'il fait froid 
Les nuits que je ne passe pas avec toi 
Et c'est vrai qu'il fait beau 
Près de toi, contre ta peau 

Chérie j'ai 
Tenté de parler 
Mais j'ai l'angoisse de te blesser par des mots aiguisés
Je sais que
La seule vérité
C'est que je bloque
Sur mes insécurités
Un amour détaché 
D'un besoin de posséder 
Nous enjoint à bosser les 
Quelques angoisses qui nous restent
Éloigner les caches pour être proches
Rallumer les torches 
Entrouvrir la porte 
Laisser les clés dans les poches 
Quand les mots coincent dans la gorge 
J'veux que t'aille les chercher 
Avec ta langue éternelle 
Jusqu'au matin, décerner
Un prix à nos yeux cernés 
Un prix à nos yeux cernés 

J'aime rattraper tous nos temps qui manquent
J'veux pas croire en tous mes sentiments 

Et c'est vrai que
J'ai peur
Le vase n'a pas débordé mais j'y ai laissé quelques fleurs
Et c'est vrai qu'il fait sombre
L'esprit figé devant ce théâtre d'ombre et
C'est vrai qu'il fait froid 
Les nuits que je ne passe pas avec toi 
Et c'est vrai qu'il fait beau 
Près de toi, contre ta peau 

Les cils se 
Sont couchés 
Sans appels
Le corps s'est 
Soulevé 
Dans les airs 
Ce n'sont pas 
Des poids ce 
Sont des ailes
Des êtres amoureux.ses 
Dans un désert